Nous sommes inondés par des informations de plus en plus nombreuses et il n'est pas toujours aisé de savoir auxquelles se fier. La crise sanitaire que nous traversons en est l'illustration parfaite. Des informations, nous en recevons à longueur de journée, depuis une année maintenant et bien malin celui ou celle qui peut faire le tri entre l'info et l'infox.
Pour cette raison, j'ai choisi de publier des articles basés sur mes expériences. A défaut de savoir si elles seront partagées, je sais qu'elles sont justes.
Retranscription d’un Scan Thérapeutique®– Extrait.
Lorsque je démarre un Scan Thérapeutique®, je suis comme l’enfant qui regarde son cadeau, prêt à le déballer, cet instant magique où il ne sait pas encore ce que le paquet renferme, cette excitation qui monte, monte, monte en lui avec toute l’imagination dont il est doué, cette micro seconde où tout est possible. Tout. Absolument TOUT ! Un espace où il n’existe plus ni fenêtre, ni porte, ni mur, aucun obstacle dans l’univers : tout est ouvert, libre et accessible. Cette micro seconde où plus rien n’existe à l’extérieur de soi, tel l’enfant devant son paquet, je suis dans une bulle qui englobe tout l’univers du scanné en face de moi et la sensation est magique !
Lorsque je commence un Scan Thérapeutique®, je suis comme l’enfant et le cadeau, c’est toi, scanné.e.
Alors, je délie le ruban soyeux qui entoure le paquet. Délicatement. Un profil se dessine. Il est encore flou, comme recouvert d’un masque de pudeur, il manque de précision, cela peut être volontaire, conscient ou inconscient. Et tout est ok. Tout est juste. Le scanné reste et restera le seul capitaine à bord tout au long de ce voyage. Mon rôle est de suivre l’énergie, de donner une direction avant d’entrer plus profondément dans le vif du sujet. Alors, j’écarte le papier et, petit à petit, le contour du cadeau se révèle. Lentement. Je commence à aborder des paysages un peu plus intimes. Des lieux où la conscience se repose encore. Et tout à coup, le cadeau se livre, là, devant mes yeux curieux, devant moi. Si le scanné l’accepte, je peux accéder à son inconscient, à cette part d’ombre qui attend d’être révélée et hâpée par la lumière, à cette intimité qui cache bien souvent une grande sensibilité. Tout est juste ! Un Scan Thérapeutique est une expérience totalement dénuée de jugement. D’ailleurs, l’être humain est si parfait dans sa grande intelligence que le jugement ne peut y trouver place car il n’y a aucune prise.
Le Scan Thérapeutique® qui me sert ici de support est axé autour d’une question précise. Bien que je ne respecte pas de protocole particulier dans ma pratique, j’applique souvent la même structure, à savoir : je scanne le corps de la tête aux pieds, tout en regardant du côté du champ informationnel. Je termine souvent par une « consultation » de la guidance du scanné avec l’approbation de l’une et de l’autre. Dans ce qui nous préoccupe ici, Bob, le scanné s’interroge quant à l’apparition de « petites » crises d’angoisse*.
Avant d’aller plus loin dans mon récit, je précise que je ne retranscrirai pas notre échange dans sa totalité car cela relève de la confidentialité et de l’intimité. Je tenterai uniquement d’illustrer par un exemple précis ce que le Scan Thérapeutique® peut apporter et je me limiterai à cette illustration.
Prêt.e ? Allons-y !
Dans un premier temps, en posant l’intention de me diriger vers le « pourquoi ces petites crises d’angoisse* », je propose à Bob (pour des raisons de confidentialité, le prénom a été modifié) de laisser l’énergie me guider dans le corps puis, dans un second temps, d’aller regarder du côté de ses fonctionnements (il s’agit d’observer les différents comportements du scanné selon l’environnement dans lequel il se trouve, observer s’il se compare aux autres/à lui-même et pourquoi, regarder comment s’articulent sa façon d’analyser et sa réflexion et pourquoi, évaluer la charge mentale, etc…). Au cours du Scan, j’interrogerai également le champ informationnel et resterai à l’écoute de la guidance. Nous sommes d’accord sur le parcours, le voyage peut alors commencer.
Je trame vers Bob, je me connecte à son énergie. Elle me conduit immédiatement vers deux zones : celle de la gorge et celle du bassin, deux zones riches d’informations. En très très bref, le bassin, c’est le siège du 1er chakra : « JE SUIS, JE SURVIS », c’est la première motivation d’évolution : Survivre, expérimenter le corps et le monde physique, celui qui relie à la terre, celui de l’énergie vitale… ; la gorge, c’est le siège du 5ème chakra : « JE COMMUNIQUE », c’est la cinquième motivation d’évolution : exprimer son être, réaliser notre relation avec l’univers ou avec Dieu, c’est la capacité à recevoir. Pendant quinze minutes environ, j’étoffe et je complète les informations relatives à ces deux zones puis, comme convenu, je me penche sur les fonctionnements de Bob. Parce qu’il me semble intéressant d’aller regarder les comportements qu’il adopte, les ressources qui sont les siennes ou qu’il va créer selon les différents environnements où il évolue, ce que son corps va produire, comment il se sent dans ces environnements et pourquoi ces ressentis-là, etc… Pour ce faire, je « projette » Bob dans le désert, puis au musée. Je regarde avec ses yeux à lui, j’entends avec ses oreilles et, de découvertes en découvertes (pour moi), et d’une meilleure compréhension (pour lui), les informations deviennent de plus en plus pointues, précises, les images s’affinent, je passe du grand angle au gros plan selon l’acuité désirée. Bob est de plus en plus en confiance, je le sens dans le partage, prêt à ouvrir davantage encore la porte de son inconscient (ou subconscient).
Alors, soudain, de métaphores en métaphores, les images que je reçois se clarifient, elles prennent corps, et des mots surgissent : « semer, ensemencer, planter des graines », et, soudain, c’est incisif, presque violent, je perçois « un immense désir d’enfant ». Cela me « tape sur la langue » et, comme c’est un sujet qui peut s’avérer délicat, je prends les précautions qui me semblent nécessaires et je demande à Bob :
- «Dis-moi, je peux tout te dire ? c’est sûr ? c’est ok ? » (j’utilise le tutoiement dans mes Scans)
- « oui, bien-sûr »
- « Ok. Bon. Est-ce qu’il t’arrive de penser à avoir un enfant ? ou à adopter un enfant ? parce là, c’est l’info que je capte et ça sonne comme une évidence ».
Bingo… Bob a souvent pensé avoir un enfant. Plusieurs fois. Son enfant ou un enfant adopté. Puis, n’étant pas dans une relation stable, il a cessé d’y penser. Mais « c’est marrant, parce que depuis quelque temps, l’idée revient. J’ai envie de vivre l’expérience de devenir père. », me confit-il.
Un peu plus tard, dans le champ informationnel cette fois-ci, je capte l’image d’une sphère bleue-encre encerclée d’un anneau de feu flamboyant et, en son centre, un embryon avec un cordon qui relie la sphère au scanné. L’image est sans ambiguïté. En écrivant cet article, je la « revois » et elle est encore puissante et très belle.
Mais continuons notre exploration très partielle de ce Scan Thérapeutique® avec Bob.
La relation avec les petites crises d’angoisse* de Bob (pour rappel, c’est le sujet de notre séance) ? Elle est apparue assez rapidement. Ce désir d’enfant remis sans cesse au lendemain, envisagé puis abandonné, comme un rappel de ce plaisir, cette envie que l’on ne s’autorise pas, que l’on repousse à un demain qui file. Les petites crises partent de l’épaule (la base du mouvement, le concept ; en décodage de vie, l’épaule c’est aussi la culpabilité : voilà un point de vue intéressant, non ?). Ces petites crises s’achèvent dans le bras gauche (le plaisir), comme un signal supplémentaire de ce désir que l’on ne s’accorde pas jusqu’au bout. Les crises sont récentes alors elles sont « petites ». Si Bob persiste à ne pas entendre le signal de son corps, elles grandiront, c’est certain.
Cela ne signifie pas un « passage obligé » d’avoir un enfant, non. Cela signifie accepter ce désir d’avoir un enfant. Ne plus être dans le déni de soi. Être conscient de ce désir d’enfant. En aucun cas, il ne peut s’agir d’une injonction à « faire » un enfant… Non, décidément non ! Il s’agit plutôt de vivre cette incarnation en acceptant d’être celui qui reconnaît ce désir. D’être celui qui accepte d’avoir ce désir. D’être celui qui étudie ce désir. Que le désir soit « matérialisé » ou pas n’est pas le sujet (le cerveau ne fait aucune différence entre ce qui est réel, symbolique, imaginaire ou virtuel). Voilà ce que cela signifie.
D’autres informations sont venues compléter ce qui précède pour nous conduire jusqu’à la source. Jusqu’à mettre de la lumière sur des comportements jusqu’alors inconscients ou minimisés. Jusqu’à proposer quelques pistes de sortie.
Car l’un des grands intérêts du Scan Thérapeutique®, hormis les informations qu’il transmet, est bien de proposer des solutions. Je n’ai pas laissé Bob se débrouiller seul avec ses interrogations, non, pas du tout et fort heureusement ! Au cours du résumé de son Scan Thérapeutique®, j’ai évoqué différentes thérapies parmi celles que je connais et celles que je pratique. J’en ai proposé quelques-unes à Bob. Nous avons pris rendez-vous pour une séance d’EFT, pour travailler sur les émotions identifiées au cours de la séance. Bob a également décidé de demander à pouvoir écouter de la musique pendant son prochain massage du corps.
Pour conclure, je dois reconnaître que je suis toujours étonnée par la justesse des informations d’un Scan Thérapeutique®. Surtout celles qui arrivent, comme « ça », sans crier gare, de manière parfois brutale. Je le reconnais sans difficulté, lorsque je demande au scanné s’il est ok pour que je dise TOUT, c’est également parce que je suis la première surprise par ce que je capte… et que je me demande souvent si « je ne suis pas en train de dire de grosses c… » ! On a beau être à l’aise avec l’outil et la forme, pour le fond -j’entends ici la transmission des informations- c’est une autre histoire car nous ne savons jamais quelles informations nous allons recevoir. Au début de ma pratique, j’ai été surprise en recevant des images d’une impudeur à faire pâlir d’envie les meilleurs scénaristes de films « érotiques » et des images dignes d’un film de science-fiction avec des créatures rencontrées nulle part ailleurs… Dans les deux cas, je n’en croyais pas mes yeux et, pendant un laps de temps, je me suis demandé si je devais transmettre « ça »... et avec quel vocabulaire. Et puis, lorsqu’on se met au service de son scanné, il est évident que toute information reçue lui appartient. A moi de choisir la forme la plus juste. En toute bienveillance. Et avec humour ! L’humour permet tout, absolument tout, associé au Scan Thérapeutique®, il est un outil merveilleux !
J’aimerais ajouter que lorsque je demande d’entrée de jeu à Bob si je peux tout lui transmettre, c’est également parce que ce que j’exprime ne vient pas de mon mental. Les mots arrivent souvent très vite et spontanément (d’où l’effet de surprise) et disparaissent tout aussi vite. Les « perdre », les « oublier » pourrait nous priver d’une information essentielle. D’où l’importance d’avoir l’autorisation de « tout » dire. Ici, l’intervention du mental est exclue. Il n’est pas question de laisser la moindre place à l’analyse ou à la réflexion. Car ces deux-là induiraient une « interprétation » de ma part. Je ferai appel à mon mental plus tard, lorsque je délivrerai le résumé de la séance.
A l’issue de ce Scan Thérapeutique®, Bob a entendu beaucoup d’informations. Trop pour pouvoir toutes les retenir. Fort heureusement, chaque Scan est enregistré ainsi tout est conservé et rien ne se perd. Le scanné entend avec l’ouïe autant qu’il entend avec son énergie, avec son corps. J’ai constaté que nombreux sont les scannés qui ressentent de la fatigue après une séance. Alors que, pour ce qui me concerne, je ne la ressens pas. J’attribue cela à la somme d’informations transmise par l’énergie. Informations sous la forme de révélations qui secouent car elles lèvent le voile sur quelque chose de profondément caché. Ce peut être la révélation d’un secret de famille, d’un non-dit, ou de tout autre sujet. Ou, comme ici, la révélation d’un désir profond pour Bob. Quels qu’en soient le fond et le sens, les révélations d’un Scan Thérapeutique® œuvrent toujours pour le plus grand bien du scanné. Pour le conduire vers sa toute puissance. Et lui révéler la grande intelligence dont il a toujours été doté !
Le Scan Thérapeutique® est un voyage au cœur de soi, de l’être profond, une expérience irremplaçable à vivre pour qui veut se connaître. C’est également un voyage à travers l’histoire de l’âme et ses incarnations, la rencontre de nos lignées, un voyage hors du temps car, dans l’énergie, le temps n’existe pas. Un Scan Thérapeutique® c’est un véritable saut vers le champ de tous les possibles !
J’espère t’avoir donné l’envie de faire l’expérience du Scan Thérapeutique® en toute bienveillance.
Anita iachelini, Praticienne certifiée Scan Thérapeutique® – novembre 2020